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⏂ Blanc résine | Audrée Wilhelmy | Leméac | 2019
◎ Ma mère a vingt-quatre fronts et un ventre pluriel, sa mère Nunak tient le monde sur son flanc. Je déplie dans mon crâne mon héritage mammifère. Je tourne longtemps en rond. Mes orteils binent la terre, je rêve nomades olbaks et communauté de mères dévotes, je rêve de femmes mélangées: celle qui accouche et celles qui élèvent. – Audrée Wilhelmy
⏀ La jeune Olbak, nommée Daã: fille Résine ; petite fille de Nunak, debout « dans son armure de taïga ». Le jeune homme Blanc dissonant, déconcertant, que l’houille refuse de noircir, que le destin empêchera de croupir dans le ventre de la mine. Au confin de la forest boréale magnifiée par la prose de l’autrice, reliée par un train noir dont seul le chabon extrait de la Kohle Co. fait le trajet du retour, deux mondes cohabitent. Dans l’antre souverain d’un couvent, vingt-quatre survivantes deviennent mère d’une seule âme, sauvage et libre. Dans les viscères de la mine, l’humanité meurtrie par la poussière, la faim, le trou sans fond, les ambitions tenaces d’un père sauveront l’âme d’un fils. Et ces deux âmes que seul le nord réunit portent en leur sein les astres d’une lignée. Entre soumission à la rectitude morale d’une époque révolue et obéissance à la seule Loi, celle de la Terre Mère, vaincra l’instinct sauvage de la liberté. De cette lignée naît Noé, véritable fil rouge traversant l’oeuvre d’Audrée Wilhelmy, dont Blanc Résine révèle l’histoire ancestrale.
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