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le refuge nécessaire

Cet assemblage de mots qui, dans un flottement insaisissable, entrave la course naturelle du souffle. Plus qu’une résonance, un retentissement. 

 

Une fenêtre baignée de lumière. Un regard discret. 

Cette part inaccessible de l’autre — l’empathie à sa source.

 

Tout autant, une plongée en soi. Une cueillette en fragments. 

Des voiles levées sur ce récit intérieur.

 

Un acte de résistance devant la déferlante du temps.

 

Ouvrir cette maison vaste et lumineuse.

Habiter ce refuge nécessaire.

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Un peu de tout, beaucoup de femmes.

Chaque jour, parfois longuement, des heures durant, le plus souvent par petites bribes de temps volé, surtout le soir dans la maison (endormie).

Simplement inscrit dans la vie saine, nourrissant autant que les bons repas partagés, les promenades dans l’air frais de l’hiver, tout autant que d’étirer son corps pour délier ce qui tend à nous alourdir. 

Aux miroirs, aux fêlures, aux retentissements que la lecture éveille.

Au détour d’une phrase, chérir l’apesanteur.

Parfois, comme pour refuser l’éphémère, se laisser distraire par son carnet de cueillettes poétiques (le plus souvent prendre une photo et l’archiver dans son iPhone). 

Noter sans but, capter l’apesanteur.

Des univers littéraires foisonnants.

Parce que ces mots, ces écrits, ces livres (solaires) poursuivent longuement leur course en nous.

Libérer ce retentissement, puis écouter son écho. Élargir l’horizon.

Lire comme respirer, un acte vital, nécessaire.

Réfléchir pour faire un usage fécond de la pensée, reconnaître ce qui, en nous, a été subtilement altéré.

Partager pour convoquer la poésie d’une bouteille lancée à la mer, laisser fuir les limites intimes de la lecture.

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